vendredi 29 juillet 2011

RETOUR SUR LA PREMIERE ETAPE


Bon, c’est bon, on a sécurisé la première étape !
Premiers dans notre catégorie « série double » et 13ème bateau de série toute classe. Nous sommes les premiers surpris de cette place !

Le « petit reporter » vous a bien tenu en haleine tout au long de la course, alors je ne vais pas refaire toute la course dans les détails, mais donner mes impressions de co-skipper.

Le départ a été donné dans un vent très faible, bateaux presque à l’arrêt. Dur pour les nerfs de se lancer dans une étape de près de 400miles quand le speedo affiche 0.5noeuds ! Heureusement, le vent est rapidement revenu et nous a accompagnés sur toute la remontée jusqu'à Belle Ile.
Nous ne sommes pas très satisfaits de notre navigation en approche de Belle Ile : dans la nuit, nous avons tiré quelques bords catastrophiques qui nous ont fait perdre beaucoup de places – pas facile de garder une bonne lucidité dans la nuit noire et humide !
Au final, on passe Belle Ile le lundi matin vers 10h00, avec peu de bateaux derrière et de la pluie…. Bref, le bonheur !...
Après Belle Ile, c’était l’autoroute directe vers Ribadeo, vent de travers et sous genakker (grande voile creuse d’avant). Mais comme un plan ne se déroule jamais sans accros, le bras du tangon nous lâche au tout début de l’autoroute… pas bras de tangon = pas de tangon ; et pas de tangon = pas de genakker ; et pas de genakker = vitesse pourrie au vent de travers…. Bref, le moral dans les chaussettes (mouillées), il nous a fallu 2 bonnes heures pour trouver une solution à notre problème, le temps de se faire complètement rincer, de s’épuiser un peu plus, et de perdre quelques places supplémentaires !
Mais vers 15h, halleluia, le genakker est enfin en haut, et la vitesse du bateau est bonne : résultat on remonte nos petits concurrents un à un. On est restés au taquet toute la nuit à régler le bateau. Histoire de ne pas trop s’éloigner de la route directe, on a confié la barre à Francis le pilote automatique. Et Francis a très bien travaillé ! Il nous a permis de recoller avec le paquet de devant, auquel on est resté collés jusqu'à la fin.

On est donc ravis de ce résultat, qui prouve que l’on commence à connaitre le mode d’emploi de ce bateau, et qui prouve aussi qu’il ne faut jamais rien lâcher.

Alors pour la deuxième étape, c’est sur, on va tout donner !

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