mardi 2 août 2011

Transgascogne - 2ème étape : Ils arrivent!

Ils devraient franchir la ligne d'une minute à l'autre...!
Bon, certes, pas en première position cette fois-ci - a priori, 7èmes sur 10 (on ne peut pas gagner à tous les coups)...mais l'essentiel, c'est qu'ils se sont accrochés!

A venir : des photos et des vidéos pour les fans, et des séances "on refait la course" pour les marins !

lundi 1 août 2011

Transgascogne - 2ème étape : J4...Ils s'accrochent encore et toujours!

Ce matin, les positions du classement n'ont pas changé : 6èmes / 10 dans leur catégorie (enfin peut etre 7èmes : il y a un bateau, Visit Var, le 3 ème de la première étape, qui n'est plus localisé actuellement ...leur balise ne doit plus fonctionner).

Mais ils s'accrochent : ils ne sont qu'à 3 milles du 5ème, et 2 milles du 4ème (Zébulon, les deuxièmes de la première étape)...
Donc rien n'est encore joué!!

Encore 46 milles à parcourir (soit environ 10 heures)...Ils devraient arriver à Port Bourgenay en fin d'après-midi...

Transgascogne - 2ème étape : J3...!

Troisième jour de mer pour nos marins...qui, à 19h30, avaient encore 100 milles à parcourir (soit, à la vitesse moyenne de 5 noeuds...encore 20 heures de mer!)

(D'ailleurs, tant qu'on en parle : oui, à 23h43, la cartographie sur internet ne permet pas d'avoir une autre position que celle de 19h30! Il y a de l'abus, franchement!!)

Le temps commence à être long : 3 jours de mer à petite vitesse, à calculer la meilleure stratégie, à imaginer le nombre de bateaux devant, à essayer de croire encore qu'il en reste derrière!...
Et dire qu'à la première étape, et en incluant un tour de Belle-Ile en plus, ils n'avaient mis que 2 jours et demi !

Allez, courage les marins!

Pour information, les premiers bateaux (les prototypes) devraient arriver en fin de nuit...
Antoine et Boris demain dans la journée!

dimanche 31 juillet 2011

Transgascogne - 2ème étape : J2...Ils s'accrochent!

Un vent tout mou, toujours de face,...et, comme le dit l'organisation de la course "le clapotis de l’eau sur la coque comme indicateur de lenteur"

Mais Antoine et Boris s'accrochent! Pas d'éclat au début de cette deuxième nuit de course : ils oscillent entre la 9ème et la 8ème place de leur catégorie (oui, sur 10...)...mais ils ne perdent pas trop de terrain par rapport à leurs concurrents!

On pense fort à deux deux : cette deuxième nuit risque d'être difficile à gérer psychologiquement! La fatigue, le sentiment de ne pas avancer (la flotte n'a fait qu'un tiers du parcours!... on est loin des temps records de la première étape!), l'impression de ne pas arriver à faire avancer le bateau, les doutes sur les capacités du bateau et l'expérience des marins...

Mais courage, rien n'est encore joué!!

PS : encore une fois, un ENORME mauvais point pour le site internet de suivi de la Transgascogne : http://transgascogne.geovoile.com/2011/! A 22h58, pas moyen d'avoir un autre relevé que celui de 19h30...
Apparemment, l'informaticien n'est pas marin : c'est vrai, quoi, sinon, il saurait un peu mieux qu'il s'en passe des choses en mer en 3h30, non??...


Transgascogne - 2ème étape : J2...La nuit fut longue!

Imaginez une nuit noire, sans vent... juste un petit clapotis : celui de la coque qui clapotouille tranquillement sur une eau toute calme...
Un speedo (l'équivalent du compteur des voitures) bloqué à 4-5 noeuds (8/9 km/h...et encore, en pointe!!)...

Bref, un bateau qui n'avance pas...

Et des concurrents tout autour, qu'on ne voit pas (ou qu'à peine...juste leurs petites lumières de mât à l'horizon)...
...mais sur lesquels on commence insidieusement à stresser : que font-ils en ce moment ? sont-ils plus vite ? mieux placés par rapport au vent ? ont-ils vu quelque chose qu'on ne voit pas ? touchent-t'ils du meilleur vent ?

On imagine nos marins yeux écarquillés dans la nuit pour essayer de comprendre ce foutu vent qui ne souffle pas, et cette foutue météo qui ne veut pas se donner à comprendre...inquiets que leurs concurrents réagissent plus vite ou aient plus de chance!...

Psychologiquement épuisant!
Dernier message de l'organisation, d'ailleurs, hier : "Vent faible et masses d'air instables, le scénario de la 2nde étape de la Transgascogne est un bon test psychologique tant pour les protos que pour les séries."

Un petit aperçu de la flotte à 7h30 ce matin :
Mingalaba s'accroche : ils sont près des 4 premiers de leur catégorie (les bateaux n°5,6, et 7 ont l'ai d'avoir choisi des stratégies radicalement différentes...)
Même vitesse, même cap, seulement 5nm derrière le bateau Visit Var : ils ne lâchent rien!!

Allez les garçons! On imagine votre fatigue et le découragement du petit matin...mais accrochez-vous!!

samedi 30 juillet 2011

Transgascogne - 2ème étape : oh la pagaille!!

Voici un petit aperçu de la flotte ce soir à 19h30 :
Une vraie pagaille, aucune stratégie franche qui se dessine...Un casse-tête pour les marins!
(on croise les doigts pour qu'il n'y ait pas de collisions, d'ailleurs!)

Mingalaba pointe en 9ème position de sa catégorie, en 39 ème du classement général...mais à ce stade de la course et vu la configuration de la flotte, ça ne veut pas dire grand chose!

Pensons très fort à nos marins, qui s'apprêtent à passer une nuit éprouvante, à calculer et recalculer la meilleure route à tenir...le tout dans un vent mollissant...


Transgascogne - 2ème étape : ils sont partis!


Encore un départ sans vent (à la sortie du port, l'organisation annonçait 2 noeuds de vent contre 1,5 noeuds de courant)!
Mais un départ quand même...!
(deux départs, d'ailleurs : emportée par le courant, la moitié de la flotte avait franchi involontairement la ligne avant le top départ!!...D'où rappel général de l'ensemble de la flotte, et nouvelle procédure de départ...)

Ils se sont donc élancés (à petite vitesse...) à 12h20 pour la deuxième étape de la Transgascogne. Objectif : rentrer à Port Bourgenay, certes...mais surtout conserver la 1ère place!

Et c'est là que les ennuis apparaissent : Boris et Antoine commencent à comprendre qu'il est finalement peut être plus facile de courir une course avec le dossard de l'avant-dernier qu'avec le dossard du premier...
Pas trop habitués aux coups de projecteurs, nos marins!

Stress et questions donc, au programme de ces prochains jours pour eux :
- comment conserver notre 1ère place ?
- 1h30 d'avance au classement de la 1ère étape, est-ce suffisant pour contenir nos concurrents ?
- comment avancer au plus vite dans ce vent trop léger, trop instable, et trop dans le nez ?...
- on vire ? on vire pas ? si, allez, on vire ? non, attends, devant, ils ont pas encore viré!
- quelle stratégie ont les autres ?
- quelle stratégie innovante ?
...etc etc...
On parie qu'ils vont encore moins dormir que les nuits de tempêtes!...

Petit aperçu de la flotte au point de 13h30 :

Rarement vu un tel éventail de statégies !!

Pour rappel : à bord, ils n'ont ni routage, ni fichier météo, ni ordinateur, ni téléphone portable...Rien que la météo marine de France Inter en fin de journée (et leurs yeux pour observer le ciel : "euh, c'est un cumulus ou un stratus là, au loin ?")

vendredi 29 juillet 2011

Deuxième étape, on ya est!


Il est 8h37 en ce samedi matin, 30/07, et le départ de la deuxième étape sera donné dans quelques heures maintenant, enfin!

Le gros hic pour cette deuxième étape, c'est ca:


En clair : il y a peu de vent, et ce peu de vent souffle dans la direction ou l'on veut aller, ce qui n'est pas très pratique pour un bateau à voile. (les zones violette représentent les zones de vent le plus faible, bleu c'est un peu mieux, et vert c'est nickel). Les routages météo sont incertains. Bref, cette deuxième étape va être très tactique, pour ne pas dire que ca sera une lotterie parce qu'il est possible que des bulles de zones sans vent se baladent sur notre route.
Il va donc falloir rester lucide pour tirer les bon bords et décrypter l'évolution de la météo. Les seconds dans notre catégorie ont 1h30 de retard sur nous, ce qui nous laisse très peu de marge de sécurité. 
On a un peu de pression donc, mais on va avant tout tacher de naviguer proprement et intelligemment.

Facile à dire !... En tous ca on ne lachera rien!

Arrivée prévue à Port Bourgenay mardi (matin ou midi en fonction des routages).
A dans trois jours donc!







Escale à Ribadeo

Après cette première étape, on profite pleinement de notre escale a Ribadeo. Les courses avec escales ont du bon!!!

Le coin est plutôt joli. L'accueil de la part du club nautique est excellent. L'ambiance est plus qu'agréable. Bref, c'est les vacances avant la seconde étape!


Ribadeo est une petite ville, mais pas dénuée de charme. Alors on en profite pour flaner un peu dans les rues entre deux bricolages sur le bateau.


Et franchement, on serait bien resté un peu plus pour aller visiter la région.

Mais la course et le bateau nous rappellent vite à leur souvenir. Eh oui, il y a des réparations a faire, une seconde étape à préparer!!!





La place principale de Ribadeo






 
Une petite rue typique de Ribadeo.



RETOUR SUR LA PREMIERE ETAPE


Bon, c’est bon, on a sécurisé la première étape !
Premiers dans notre catégorie « série double » et 13ème bateau de série toute classe. Nous sommes les premiers surpris de cette place !

Le « petit reporter » vous a bien tenu en haleine tout au long de la course, alors je ne vais pas refaire toute la course dans les détails, mais donner mes impressions de co-skipper.

Le départ a été donné dans un vent très faible, bateaux presque à l’arrêt. Dur pour les nerfs de se lancer dans une étape de près de 400miles quand le speedo affiche 0.5noeuds ! Heureusement, le vent est rapidement revenu et nous a accompagnés sur toute la remontée jusqu'à Belle Ile.
Nous ne sommes pas très satisfaits de notre navigation en approche de Belle Ile : dans la nuit, nous avons tiré quelques bords catastrophiques qui nous ont fait perdre beaucoup de places – pas facile de garder une bonne lucidité dans la nuit noire et humide !
Au final, on passe Belle Ile le lundi matin vers 10h00, avec peu de bateaux derrière et de la pluie…. Bref, le bonheur !...
Après Belle Ile, c’était l’autoroute directe vers Ribadeo, vent de travers et sous genakker (grande voile creuse d’avant). Mais comme un plan ne se déroule jamais sans accros, le bras du tangon nous lâche au tout début de l’autoroute… pas bras de tangon = pas de tangon ; et pas de tangon = pas de genakker ; et pas de genakker = vitesse pourrie au vent de travers…. Bref, le moral dans les chaussettes (mouillées), il nous a fallu 2 bonnes heures pour trouver une solution à notre problème, le temps de se faire complètement rincer, de s’épuiser un peu plus, et de perdre quelques places supplémentaires !
Mais vers 15h, halleluia, le genakker est enfin en haut, et la vitesse du bateau est bonne : résultat on remonte nos petits concurrents un à un. On est restés au taquet toute la nuit à régler le bateau. Histoire de ne pas trop s’éloigner de la route directe, on a confié la barre à Francis le pilote automatique. Et Francis a très bien travaillé ! Il nous a permis de recoller avec le paquet de devant, auquel on est resté collés jusqu'à la fin.

On est donc ravis de ce résultat, qui prouve que l’on commence à connaitre le mode d’emploi de ce bateau, et qui prouve aussi qu’il ne faut jamais rien lâcher.

Alors pour la deuxième étape, c’est sur, on va tout donner !

mardi 26 juillet 2011

Transgascogne - 1ère étape : done!

Ils ont gagné la première étape.
Ca, c'est fait.
Premiers de leur catégorie après deux jours et demi de mer! J'imagine qu'ils n'en reviennent pas!

Bon, par ailleurs, la rumeur des pontons à Port Bourgenay annonçaient de sérieuses réjouissances pour les marins à leur arrivée à Ribadeo...
(et même l'arbitre de la Fédération Française de Voile en personne nous les a confirmées, à nous, petit reporter!!...)
C'est dire...

Bon, du coup, j'imagine que Boris et Antoine ne sont pas couchés ;-)

Transgascogne - Bientôt l'arrivée (de la 1ère étape) !!

Le suspense de fin de course commence à être difficile à vivre pour le petit reporter qui reste à terre...
J'ai beau cliquer sur ma souris d'ordinateur toutes les 5 minutes, aller voir tous les sites parlant de la course, essayer de trouver des photos, des indices...rien!
Il ne me reste que cette cartographie qui refuse de s'actualiser régulièrement...et qui me fait pester tout fort devant mon clavier!

C'est vrai, quoi, il est 23h18...et je n'arrive pas à afficher mieux que leur position de 21h30!! Mais il s'en est certainement passé des choses entre 21h30 et 23h18 sur l'eau, zut, alors!

Résultat : à chaque clic sur ma souris, j'ai le coeur qui s'accélère, les mains fébriles, les sourcils froncés...et puis, rien! Le site ne veut pas me montrer la dernière ligne droite de nos marins!!...

En tous cas, ce qui est certain, c'est qu'à 21h30, Mingalaba était toujours en tête de sa catégorie (une journée entière en tête!!) ...et qu'il ne lui restait plus que 14 milles à parcourir (soit environ 2h vu leur vitesse)...

Et 21h30+2h, et bien c'est pile maintenant!
Dites, les informaticiens du site, ça ne vous dirait pas de faire quelque chose, là??


Transgascogne - J2, 15h30

15h30, Ribadeo se rapproche (plus que 52 milles soit 96 km!)...soit à peu près encore 7 heures de course!
....et Boris et Antoine s'accrochent à leur première place!!
Extrait du site internet de la course (http://www.transgascogne.com/)


En bateaux de série c’est le duo Culnard/Derely
(Mingalaba) qui a pris l’avantage.


Cette phrase là vaut de l'or : aucun des deux n'imaginait la voir écrite un jour...


Tenez-bon !! Verdict dans la nuit...


Pour info, les premiers (les prototypes, les bateaux les plus rapides de la flotte - voir explications ici) sont déjà arrivés... : http://www.transgascogne.com/


Transgascogne - J3

Ils sont premiers !!!!!!!!!!!!

Au premier pointage de ce matin (7h30), Mingalaba est premier dans son classement (Série Double) et 23ème (sur 51) au classement général !!!!!

Ils descendent à pleine vitesse (9,3 noeuds) sous spi!...
Ribadeo n'est plus si loin...

lundi 25 juillet 2011

Transgascogne - J1 & 2


Venons en aux choses sérieuses : le classement!
Pour ceux qui veulent le suivre "en direct" (les actualisations sont très espacées...), voici le lien vers la cartographie :

Mingalaba concourt dans la catégorie Série (parce que c'est un bateau de série, voir l'explication ici) Double (parce que contrairement à ceux qui ont décidé de partir en solitaire, ils sont partis à deux...cqfd !)

Au classement série double de ce soir donc (23h30 le 25 juillet...soit 1 jour et demie à peu près après leur départ), ils sont....3èmes de leur catégorie!!!!
(et 27ème / 51 au classement général)...


Ils tiennent bon depuis le départ (ils étaient même à la deuxième place en début d'après-midi!!). Le classement est serré : les bateaux sont dans un mouchoir de poche!...
Ils descendent au travers ou au portant à 7,8 noeuds, sous voiles rapides (gennaker ou spi)...
La nuit va être rude : le premier bateau qui s'endort a perdu!...

Tenez-bon les garçons!

ps : le site de la course pour voir les articles de l'organisation et tout et tout : http://www.transgascogne.com/

dimanche 24 juillet 2011

Transgascogne - Le départ


Les voilà partis!

Un départ tout mou pour l'ensemble de la flotte : pas de vent, ciel plombé, pas de vagues...
Les spectateurs massés sur les jetées de Port Bourgenay en sont venus à se demander si le départ avait eu lieu ou non...!

Les bateaux sont partis tout doucement, en file indienne dans la bruine et le ciel gris vers Belle Ile... Le vent devrait arriver dans la soirée.

En attendant, ce sont 80 milles de près qui les attendent...L'après-midi et la nuit vont être longs!


Port Bourgenay qui se vide peu à peu sous l'oeil attentif du directeur de course (Denis Hugues, le monsieur en chaise roulante)











La sortie du port de Mingalaba, aidés par des zodiacs (ils ont dû laisser le moteur dans un hangar au port...interdit en course, évidemment!)



En route!

samedi 23 juillet 2011

Transgascogne - Prologue

Samedi, régate à la journée devant Port Bourgenay pour épater un peu les vacanciers!

Grand soleil (enfin!), vent de 15 noeuds forcissant un peu en fin d'après-midi, jolies petites vagues : ça faisait bien longtemps qu'on n'avait pas eu de telles conditions pour naviguer!

Résultat inspiré de l'équipe : 17èmes / 51 au classement général...
et 1er (oui, oui : PREMIERS!!) de leur classement (série double) !

ps: pour l'occasion, Boris et Antoine ont invité le petit reporter à monter à bord!
...La classe!!













vendredi 22 juillet 2011

Transgascogne - Préparatifs

Quelques photos des marins en pleins préparatifs :

Les pontons en début de semaine...














Le routage (ie savoir quelle route privilégiée en fonction de la météo) : une affaire sérieuse et hautement confidentielle !

Le marin devient high tech et suspicieux...!








Derniers préparatifs sur le parking : on emporte quelles cartes ? quels lyophilisés ? quelles polaires ?

lundi 18 juillet 2011

Le convoyage qui mouille !


La Transgascogne s'élancera le 24 juillet prochain de Port Bourgenay (sud des Sables d'Olonne).
Or le bateau est basé à Brest...
Bilan : ya plus qu'à convoyer!

Pour l'occasion, c'est le petit reporter qui s'y colle (avec Antoine quand même, histoire d'avoir l'expert à bord!).

Quelques photos de ces quelques jours pluvieux, ventés, humides, gris...bref, de cette traversée sous le temps breton !

On profite d'une accalmie sous le vent de Belle-Ile pour faire une jolie photo de mer ensoleillée et tout et tout...et qui fait envie!...

On essaie de sécher et on se concentre avant de retourner affronter le vent et les vagues qui mouillent de l'autre côté de l'île!...

Après une étape d'une journée et demi à l'île d'Yeu, histoire de sécher un peu et de laisser le gros temps passer, nous arriverons à Port Bourgenay le lundi soir, pile dans les temps pour qualifier le bateau!

Au passage, on aura :
- bien eu le temps d'apprécier le côté "machine à laver avec essoreuse à plein régime" du mini 6.50 lancé à pleine vitesse dans les vagues
- établi le record de vitesse de Mingalaba : 15 noeuds sous spi dans un surf au sud de l'île d'Yeu (de quoi laisser sur place tous les plaisanciers qui naviguaient au moteur, pensant sans doute que le vent était un peu trop fort!)
- pas vraiment profité du soleil, mais bien profité des sensations du bateau!...


mardi 5 juillet 2011

Nouvelle course en vue ... La Transgascogne!


"La Transgascogne, une course à faire et à gagner !" annonce l'organisation!
Nous, on veut bien, mais 52 gagnants, ça risque de faire désordre...


Cette course-là partira le 24 juillet de Port Bourgenay (en Vendée) direction l'Espagne (en faisant un petit détour autour de Belle-Ile, histoire de pimenter un peu les opérations!).
660 milles techniques entre pluie, vent et manque de vent (mille fois plus cruel que le "trop de vent", d'ailleurs!)...

Programme de la course :
- Prologue (régate entre deux bouées sur la journée) à Port Bourgenay le samedi 23
- Départ pour la première étape de la course : Port-Bourgenay vers Ribadeo (via Belle-Ile) le dimanche 24 à 12h02
- Départ pour la deuxième étape de la course : Ribadeo retour vers Port Bourgenay le samedi 30 juillet
- Remise des prix le 3 août...

vendredi 1 juillet 2011

Mini-Fastnet : Le debriefing reste à faire...!

Le marin est un homme débordé.
Même à terre!

Mais les photos + les vidéos devraient bientôt voir le jour sur le site...

mercredi 22 juin 2011

Mini-Fastnet - J4 - Ils arrivent!

21 heures, 20 milles encore à parcourir, vitesse actuelle : 9 noeuds!
Question : arriveront-ils avant minuit ?...

Journée difficile, passée à jouer au yoyo avec le 507...qui semble avoir pris un peu d'avance (bon, en même temps, en mer, on n'est jamais à l'abri d'une surprise, hein!...une petite baleine égarée sous la quille du 507 ? une baisse de vent pile sur la trajectoire du 507 ?...)
Oui, le petit reporter est mauvais joueur! Mais le petit reporter n'est pas marin, donc il n'est pas solidaire, ni admiratif, ni respectueux, etc etc etc......des concurrents! Et donc il a le droit de leur souhaiter (brièvement, d'accord!) un peu de poisse...!

Pour le moment, Mingalaba est 31ème sur 44...
Verdict dans quelques heures!

(bon, et en plus du verdict, d'ailleurs, y aura bientôt des photos, des vidéos, des interviews de sportifs, des avis d'experts, des "on refait la course" sur le site, etc etc...!! Incontournable!!)
Teasing...;-)

mardi 21 juin 2011

Mini-Fastnet - J3 - La remontée!

14h - Troisième jour de mer
Quel est le moral des troupes ? Quel est leur état de fatigue ?
Pas moyen de savoir...

En tous cas, les objectifs de la nuit ont été tenus :
- ils sont toujours en course!
- et ils ont bien pensé à virer la bouée BXA à 3h57 ce matin!

Reste à remonter quelques places, parce que le manque de vent de la nuit ne leur a pas été clément question classement : ils étaient 33èmes au petit matin...et encore au classement de 14h.
Ceci dit, la bonne nouvelle, c'est qu'ils filent à 6,30 noeuds (oui, je sais, ça ne fait toujours que 11,6 km/h), alors que leurs concurrents immédiats sont à 3,10 noeuds (il est parti nager le skipper, ou quoi ?), 4,6 noeuds, etc...

Donc ils peuvent tout à fait profiter de la remontée vers l'île de Sein pour grignoter quelques places!...

La suite des opérations : viser l'ouest de l'île de Sein, enroulée la bouée qui s'y trouve, viser la bouée Basse du Lis...,rentrer à la maison (Douarnenez!) et prendre une douche !




Retour prévu mercredi soir ou jeudi dans la journée a priori...

Merci à tous pour vos encouragements des derniers jours!

lundi 20 juin 2011

Mini-Fastnet - J2 - Deuxième nuit en mer

Deuxième nuit en mer pour nos petits marins qui vont cette fois faire face au ... manque de vent!

Alors certes, après l'enchaînement infernal de vent + grains + vagues + vitesse = bateau qui penche- qui mouille - qui tape, ils vont pouvoir sécher un peu...
Mais ils ne vont pas pouvoir se reposer pour autant : le petit temps, c'est le piège du marin! Seuls les plus tactiques s'en sortent!
Il faut calculer, observer (on est d'accord, la nuit, c'est moins pratique!), tenter des stratégies, et enchaîner les manoeuvres pour aller chercher le moindre souffle de vent où il se trouve!
(tout ça sans la moindre aide technologique, ni le moindre fichier météo!)

La galère quoi! (encore!)
(oui, en voile, en course tout au moins, le concept du bateau qui glisse tout seul parfaitement et sans effort sur les eaux turquoises, on oublie!)
Bon, mais ils aiment ça nos marins, non ? ;-)

La nuit va être difficile et concentrée, donc!
Surtout :
- qu'il va falloir remonter les places perdues cet après-midi : au pointage de 21h, Mingalaba est en 31ème position,
- et qu'il va falloir penser à tourner autour de la bouée qu'ils sont venus chercher! (a priori, ils la vireront en milieu de nuit et commenceront leur remontée vers Douarnenez)

La fameuse bouée : la BXA (super poétique, tiens!) qui est venue remplacer le phare du Fastnet initialement prévu!
Un petit aperçu pour vous donner une idée de ce qu'il va leur falloir chercher dans la nuit :
(source Site de la course)

Mini-Fastnet - J2 - 17h : VIREZ!!

VIREZ !! VIREZ !!
Mais allez les copains, virez!!!!

Terrible dilemne que celui du petit reporter qui reste à terre : toutes les minutes s'affichent sur mon écran la trajectoire de Mingalaba et celles des concurrents! Et je ne peux rien faire, rien!

Pas moyen de leur communiquer leur position, pas moyen de leur donner des idées de stratégie, rien!...


Comment faire ? Eux ne voient rien d'autre qu'un plan d'eau quand moi, avec ma super cartographie, je vois précisément la trajectoire et la position des concurrents, le tracé de la ligne directe, etc!..Et je ne peux que regarder!

Raaahhh!!!!

Bon, en même temps, soyons réalistes, c'est peut être une bonne chose :
1/ mon ordinateur ne me donne pas la moindre notion du temps sur place, des variations locales de vent, de houle, etc...
2/ mes idées tactiques sont sûrement loin d'être les bonnes!

Mais quand même, VIREZ, je vous dis !!! (sinon, je vais vous demander des comptes au retour! ;-))

RAaahhhh!!!! Au moment où j'écris ces lignes, ça y est : un de vos concurrents vient de virer!Allez les copains, virez!, virez TOUT DE SUITE!!

Mini-Fastnet - J2 - Mi-journée

13h : la carte montre un fouillis de bateaux à la sortie de l'île d'Yeu...
http://www.winchesclub.com/minis650/fastnet650/FR-25-1-1--

Un zoom à 3000% pour y voir un peu mieux...et voilà Mingalaba!

Boris et Antoine sont en place : 26èmes sur 44 !
Certes, ça ne sent pas le podium, mais ils s'accrochent!


- Constat positif n°1 : ils ne font pas partie des 6 abandons de la nuit!

- Constat positif n°2 : ils sont passés de 32èmes ce matin 7h, à 30èmes Ajouter une imageà 8h, puis 26èmes à 13h...A ce rythme là, ils vont l'avoir le podium ;-)

- Constat positif n°3 : ils sont dans un groupe de bateaux assez rapprochés qui filent à des vitesses comparables. Il est où le bon point là dedans ? Ca va leur permettre de rester motivés sur les réglages pour grignoter des places petit à petit (bien plus facile de rester concentré en voyant ses concurrents devant et derrière qu'en tournant en rond tout seul!)

Seul hic : la météo prévoit une baisse de vent en fin de journée à la bouée du parcours!
...ce qui va certes permettre aux marins de souffler un peu et de quitter le syndrome "machine à laver", mais va accentuer les écarts entre la tête de la course et les autres!

dimanche 19 juin 2011

Mini-Fastnet - J1 - Première nuit

Premier jour de course, il est 21h. La première nuit en mer se profile!
Boris et Antoine ont passé le raz de Sein et filent à 7,5 noeuds (14km/h) vers le Sud.

A en croire le tracé de la course, ils
ont choisi l'option la plus payante de la flotte : traversée directe et rectiligne de la péninsule bretonne (le tracé de Mingalaba est indiqué en vert fluo)!

Le petit reporter s'étonne du choix, évidemment, mais salue les marins pour leur courage : avec cette astuce imparable, ils ont pu grimper de la 34ème à la 28ème place!
;-)

La direction de course prévoit des conditions plus que sportives pour ce début de course : le passage du raz de Sein, cet après-midi, a dû être bien agité (combinaison radicale de vent + houle de 2 mètres + courants contraires = mer cassante et hachée...bien terrible!)...et la nuit s'annonce "physique et franchement mouillée" (toujours selon le site de la course)!

On croise les doigts pour nos deux marins et on prend les paris : combien de polaires trempées en fin de nuit ? combien de comprimés anti-mal de mer avalés ? combien de questions posées ?
Parce que la nuit, en mini, c'est dur : les vagues, les calculs pour faire le point, les calculs pour trouver la meilleure stratégie, les calculs pour essayer de distinguer les feux des pêcheurs de ceux des autres concurrents et les manoeuvres, le moindre geste limité par le harnais, le froid, la vague traître qui vient t'asperger l'intérieur du ciré au moment de la "pause pipi"!...

Petit rappel : le lien vers la carte de la course

Cliquer sur Leaderboard et choisir Série (la catégorie de Mingalaba)



Mini Fastnet, c'est parti!!!

Allé, c'est parti!
Direction le sud, jusqu'au phare de cordouan situé à l'estuaire de le Gironde.

Au programme, pluie, aller au travers et retour au prés, accompagné d'une forte houle de Sud Ouest... Bref ca va etre humide et mouvementé... un vrai regal en fait!!! ;-)

Départ 16h cet apres midi.

Pour nous suivre sur la cartographie de la course:
http://mingalaba440.blogspot.com/

Voir le numero 440, Mingalaba, en categorie SERIE.

Cette année, le mot d'ordre c'est "on lache rien!". Alors on va finir cette course et se battre pr finir à une place honorable par rapport à nos petits moyens.

RDV ds 4 jours environ!

samedi 18 juin 2011

Mini Fastnet sans Fastnet

La decision a été prise: nous partons sur le parcours de substitution.
Ce qui veux donc dire que, au lieu de partir au nord vers le phare du fastnet, nous allons virer une bouée au large de Bordeaux.

Une fastnet sans fastnet donc!
La faute à la météo : trop de vent et de mer prévu en mer d'Irlande.
Heure de départ fixée demain dimanche à 16h00.

Pas trés emballé par ce nouveau parcours qui nous promet beaucoup plus de prés que de portant....

Par ailleurs, le prologue qui était prévu aujourd'hui a été annulé.

Reste plus qu'à etudier météo etnavigation sur le parcours Sud.

Voili voilou!

vendredi 17 juin 2011

15/06/2011 - MINI FASTNET J-1

Mini fastnet J-1....
mais on ne sait toujours pas quel parcours sera choisi à cause d'un coup de vent prévu au sud de l'Irlande. On a donc le choix entre :
* le parcours classique qui monte au Fasntet, ce qui sera synonyme d'allure plutot debridé et vent fort (voir tres fort)
* le parcours sud, qui descends jusqu'a une bouée au large de Bordeaux, qui sera sysnonyme de pres à l'aller ET au retour et de vent plus faible.

Dur dilemme...

Réponse ce matin normalement...

mercredi 15 juin 2011

15/06/2011 – Mini Fastnet, la fête du marin – J moins 4 jours

Le Fastnet pour le marin, c’est un peu la piste noire en mode bosses + brouillard + blizzard pour le skieur !
700 milles (1300 km) en double sur un bateau de 6,50 m au milieu des vagues, du vent de face et des alertes météo en continu à la VHF !

Chaque année, le marin rêve d’y retourner…quand il sait d’avance qu’il finira trempé, épuisé, salé, affamé, lavé, malade, courbaturé !
Le Fastnet, c’est un peu le mythe du marin : un petit phare pas bien grand, au sud de l’Irlande…mais qui a su se s’entourer régulièrement de tempêtes et autres coups de vent dans l’idée de se rendre partiellement inaccessible !
Alors, bravement, chaque année, le marin revit le mal de mer, le mal aux fesses (à force de taper sur les vagues), l’humidité (les mêmes vagues qui viennent se faufiler dans les cirés), etc…dans l’idée de pouvoir un jour mettre fièrement sur sa carte marine un point juste à côté du Fastnet !

Oui parce que moi, le petit reporter qui reste à terre, une fois arrivé au Fastnet, je ne rêverais que de rentabiliser mon voyage cauchemardesque : m’arrêter un peu, flâner, prendre des photos crânement avec le Fastnet entre mon pouce et mon index, histoire de l’afficher dans mon salon !
Mais le marin, lui, pas du tout ! Son rêve à lui, c’est de relever la position du Fastnet sur son GPS, de la noter sérieusement dans son livre de bord, de faire une petite croix sur sa carte marine…et puis, tout aussi sérieusement, de se relancer dans une série de calculs pour savoir s’il vaut mieux repartir cap au 135° ou au 135,3° (et oui, parce que le marin, lui, il n’a pas oublié qu’il était en course… ;-))

Pour mémoire, Boris et Antoine ont déjà tenté l’approche l’année dernière (lors de la précédente édition du mini Fastnet)…Tentative qui s’était soldée par un bateau plein d’eau + un malade + un deuxième malade qui a fini par se réfugier, tout vert, frigorifié et presque inconscient, dans la combinaison de survie au fond du bateau !
Et un retour à la maison 2 jours après le départ !...
Cette année, objectif : terminer le parcours sans trop de vomi !

Le trajet : Douarnenez – Wolf Rock (sud ouest de l’Angleterre) – Fastnet (sud de l’Irlande) – Douarnenez

Départ dimanche 19 juin – 13h !

Pour suivre la course, le site internet officiel (qui affiche régulièrement la position des coureurs) :

Et le blog !

(Remise des prix : samedi 25 juin – 19h)

mardi 14 juin 2011

VIDEO !!! – Entraînement à bord de Mingalaba

Une petite vidéo tournée fin mai à Douarnenez pour vous donner une idée de l’ambiance du bord :



samedi 11 juin 2011

Presque arrivé!

Après une remontée qui a dû être épuisante, l'arrivée se profile enfin!
Le classement a joué au yoyo et on a eu un peu peur en fin de soirée (pointé en 40eme position). mais finalement, léger soulagement au réveil : Boris n'a rien lâché cette nuit, et il pointe 33 au passage de Sein, véritable "passage à niveau".
 

Il lui reste encore 17miles à parcourir. Étant données les conditions météo, il va longer la côte sous spi pour arriver directement à la ligne. Grâce à son nouveau spi maxi qui a l'air de plutôt bien tirer, on peut espérer qu'il mange encore 2/3 places! (le 626, 758 et 596)
Allez Boris!


vendredi 10 juin 2011

10/06/2011 – Trophée Marie Agnès Péron – Jour 2 : le réveil du terrien

Jour 2 : le petit reporter qui reste à terre se réveille frais et dispo…et pense à Boris, probablement épuisé et frigorifié, quelque part perdu en « mer d’Iroise et Bretagne Sud » !

Après un petit coup d’œil à la carte, tout va bien : Boris ne s’est pas échoué, Boris n’a pas coulé, Boris n’a pas abandonné! Il est toujours dans le gros paquet de bateaux qui s’agglutinent sur la carte ! Et à y regarder de plus près, on dirait même qu’il a gagné quelques places !

Pourtant, la nuit n’a pas dû être facile !
On ne dort pas vraiment la nuit lorsqu’on est en course en solitaire (surtout une course aussi rapide !). Pas moyen non plus de savoir si les concurrents sont plutôt devant ou plutôt derrière : au mieux, il a pu apercevoir quelques petites lumières par-ci par-là à l’horizon, mais aucune indication sur sa position !

jeudi 9 juin 2011

Trophée Marie Agnès Péron, Jour1 – petit point mi-nuit

A l'heure où tout le monde ou presque est déjà parti se coucher, Boris, lui, continue son chemin vers le plateau des Birvideaux et s'apprête à ne pas dormir beaucoup....

Légère brise de 8kts au 287° sur le plan d'eau... Ce ce qui veut dire que le vent souffle quasiment dans le sens de route. 
Boris a donc certainement envoyé le spi maxi -flambant neuf et récupéré juste avant la course- pour bien descendre au vent tout en gardant une bonne vitesse. 
La nuit sera longue à bord : le portant dans le petit temps demande beaucoup de vigilance pour conserver sa vitesse. Pour l'heure Boris tient sa place en milieu de peloton... Alors, "Allez Boris, lâche rien et offre nous une belle surprise au réveil demain matin"!      



Mingalaba lors du trophée MAP 2010 dans le meme type de conditions que cette nuit:

Trophée Marie Agnès Péron, Jour1 – 16h !


Hop, une mini-pause dans ma journée de petit reporter qui reste à terre : je n’oublie pas Boris tout seul sur son petit bateau en train d’affronter « les 200 milles en Mer d’Iroise et Bretagne Sud » !
Donc je file tout guilleret sur le site de la course :

Et là ! Grosse frayeur : on voit 3 petites coques revenues au port de Douarnenez !!
Dont 2 petites coques orange !!
Après vérification, c’est bon : Mingalaba est toujours en course (le marin a beaucoup de compassion pour son confrère qui subit une avarie et doit abandonner une course – solidarité des gens de mer, qu’ils disent !...mais le petit reporter qui reste à terre, lui, se contente de soutenir son équipe, uniquement son équipe !)

Donc si Mingalaba n’est pas rentré à Douarnenez, il va falloir que j’épluche le gros tas de coques qui s’agglutinent à l’entrée du raz de Sein. Je zoome la carte à 2936% (sisi !)…
Et hop !
Trouvé (coincé entre deux concurrents !) : Mingalaba – Position : 48°03.732N et 04°43.629W – Vitesse : 4,30 nœuds – Distance to finish : 161.1 nm.

Bon, ca va beaucoup mieux que tout à l’heure (oui, pour un marin en mini 6.50m, 4,30 nœuds – 8 km /h – c’est pas l’éclate, mais c’est pas si mal !)…
La suite ne va pas être facile : il va lui falloir passer le raz de Sein avant la renverse de courants. Oui, on vous l’expliquait plus tôt : le courant, c’est un peu le piège du marin : soit tu l’as dans le bon sens, et là, alors qu’il y a zéro vent, tu te retrouves propulsé « comme par magie » (c’est le phénomène bien connu sous le terme scientifique de «phénomène du tapis roulant »), soit tu l’as contre toi…et ça peut vite devenir le tapis roulant à contre-sens !
Nettement moins marrant !...
(et avec les marées, le courant a la fâcheuse tendance à avoir alternativement et très régulièrement les deux tendances !)

Et oui, là tout de suite, maintenant, j’aurais bien envie de lui crier « Vazy Bobo ! Fonce ! T’es le meilleur ! Dégomme tes deux concurrents tous proches ! »…mais bon, on n’est pas au Tour de France cycliste non plus, hein !

Le marin a de la tenue !

Trophée Marie Agnès Péron, c’est parti !


C’est parti !

Tous les concurrents se sont élancés à 11heures de Douarnenez, direction la pointe du Raz, la baie d’Audierne, l’Ile de Groix et retour à Douarnenez.

Voilà ! Et tout ce qui me reste maintenant, à moi, le petit reporter qui reste à terre, c’est une carte 2D de la course que je peux visionner sur mon écran d’ordinateur pour avoir le positionnement des concurrents et leurs trajectoires :

« Positionnement par système OC Tracker et cartographie Géovoile » dit le site. Ca m’a l’air sérieux ! Positions mises à jour toutes les 30 minutes, ça m’a l’air précis !

A 11h24, donc, j’essaie de chercher Boris et Mingalaba.
La carte présente un tas bien serré de bateaux dans tous les sens et il faut que je zoome sacrément pour retrouver le mien !

Le voilà : Mingalaba, petite coque modélisée en orange – Skipper : Boris CULNARD – Position : 48°06.768N et 04°19.567W – Vitesse : 1 nœud – Distance to finish : 213,1 nm.

Wouah !
Si je calcule bien, à la vitesse de 1 nœud (soit 1,8 km/h !), il va lui falloir 213,1 heures pour finir la course…soit 8,875 jours !!!

Bon, ce qui me rassure, c’est que les autres concurrents n’ont pas l’air beaucoup plus rapides en fait : il y en a bien quelques-uns qui se distinguent avec des pointes à 1,6 nœuds (environ 3km/h !)…mais la plupart sont encore plus lents (0,6 nœuds)…
Ca m’a l’air d’être la fête du vent par chez eux !!...
(pour info, le mot technique du voileux en panne de vent, c’est « pétole » ! A employer dans des expressions du genre « hé ben, ya pétole aujourd’hui ! » ;-))

mercredi 8 juin 2011

Trophée Marie Agnès Péron, c’est quoi ?


 
« 200 milles en Mer d’Iroise et Bretagne Sud » dit le site internet de la course :

Complété par un commentaire inquiétant « Jamais vu un plateau pareil ! ». 79 marins dont certains hyper expérimentés qui s’élancent en solitaire en « pour 200 milles Mer d’Iroise et Bretagne Sud », ça m’effraie un peu pour notre équipe, moi, le petit reporter qui reste à terre… !

Déjà parce que 200 milles, c’est quand même un peu 370 kilomètres ! En solitaire !
Et que, bon, en voiture, évidemment, ca ne me paraît pas grand-chose : hop, 3 petites heures d’autoroute au volant de mon bolide hyper confort + une petite pause réglementaire pour faire plaisir à la Sécurité Routière et me voilà arrivé, frais et dispo !

…mais en mer, ça peut vite devenir long, très long !
A la vitesse moyenne de 5 nœuds (9,26 km/h…sisi ! un bateau de 6.5 mètres, c’est un peu moins rapide que mon bolide hyper confort), ça devient tout de suite 40 heures de mer…
…et puis, selon les conditions météo, ça peut se transformer en 40 heures de mer avec vagues / 40 heures de mer avec vent dans le nez / 40 heures de mer avec pluie, etc etc…(évidemment, l’ensemble de ces conditions sont cumulables, et plus elles sont cumulées, plus le temps passé en mer risque de s’accroître !)

En plus, la mer d’Iroise, pour un marin même expérimenté, ça peut vite devenir piégeux !
Par exemple, moi, mon bolide hyper confort, il ne recule que quand je le lui demande…
Mais le bateau du marin dans le raz de Sein (la pointe très Ouest de la Bretagne), il peut reculer tout seul sans qu’on le lui demande, rien qu’avec les courants contraires (parfois certains sont obligés de jeter l’ancre en pleine mer pour ne pas perdre de terrain !!).

Ceci dit, cette année, c’est Boris qui s’y colle…et ça tombe bien, parce que ce n’est plus un débutant : il a déjà fait le Trophée Marie Agnès Péron l’année dernière !

Départ le 09/06/2011 à 11heures…au milieu de 78 concurrents enragés !

Le parcours : 




mercredi 1 juin 2011

01/06/2011 – Boris et Antoine, des marins, des vrais !

Boris Culnard, c’est le skipper.
Du coup, c’est un peu le chef de Mingalaba et de l’équipe. C’est aussi lui qui fait l’ensemble des courses en solitaire. D’abord, c’est lui qui a acheté la plus grosse part du bateau. Du coup, forcément, ça lui donne un peu plus raison. Ensuite, Boris a de l’expérience en mer, et un palmarès sérieux :


2007
Télégramme Tresco Trophée : 8ème/30 au Télégramme Tresco Trophée (4ème de l’étape le plus longue)
UK National Championship : 13ème du J80
Championnat du monde : 88ème/125 de J80

2006
Offshore race n°1: 5 ème/17 en class 5.
Warsash spring championships : 4ème/12 en J80(1 victoire de manche).
R.S.Y.C summer championships : 1er/12 au en J80.
Round the Island race : 10 ème/42 en sportsboats et 11ème/ 1500 en overall
Cowes week : 10 ème /25 en sportsboats
J-Cup : 4ème / 6

2005
Championnat d’Hiver SRR : 3ème au en IRC4 (2 victoires de manches).
C.C. Edhec : 11ème en HNB (3ème équipage étudiant en HNB).
Tour de l’île de Ré : 14 ème / 81 au (3ème des skippers de moins de 30 ans).
Double du CNL : 10ème
Semaine de sélection pour le Crédit Agricole Espoir au pôle France de course au large en Figaro2.

2004
Championnat d’Hiver CNL : 7ème/32.
C.C. Edhec : 10ème/41en HNB (1er équipage 100% étudiant en HNB).
Télégramme Tresco Trophée : 9ème.



Antoine Derely, c’est l’équipier.
Certes, officiellement, ce n’est pas le chef de Mingalaba, mais comme il est plus grand que Boris et qu’il parle parfois très fort, parfois, il espère pouvoir un jour être « skipper à la place du skipper ».

Lui aussi, il a une vraie expérience : moniteur de voile légère, équipier en Figaro, Farr 40, IMX, etc (Giraglia Cup, courses du RORC, semaine de Porquerolles, SNIM, Spi Ouest France, etc...) …plus déjà une transatlantique en Pogo 40 (sur un bateau accompagnateur de la mini-transat) !

01/06/2011 – MINGALABA, Bonjour et Bienvenue… !

Mingalaba, au départ, c’est cool, c’est zen : c’est le sourire des Birmans, la beauté de leur pays, la générosité dans les difficultés. Mingalaba, « bonjour et bienvenue », ça sonne comme un voyage poétique…doux et ressourçant !
(D’ailleurs, pour plus de poésie, on aurait dû vous l’écrire en VO…mais on s’est dit que vous ne sauriez peut être pas le lire !)

Bon, mais voilà : depuis l’année dernière, Mingalaba, ça veut aussi parfois dire :
- 30 heures de « je subis le vent de face et je m’explose les fesses sur le bord de mon bateau à chaque vague »
- 30 heures de « je vomis héroïquement mon lyophilisé Lapin chasseur ou mon Bolino Hachis Parmentier»
- 30 heures de « non, je ne vais pas aller dormir dans mon duvet : de toutes façons, il est déjà trempé ! »
- 30 heures de « euh, la meilleure option météo, là, c’est plutôt au 45°35 ou au 45°33 ? »

Depuis qu’un bateau a pris le nom de Mingalaba, les instants de poésie se font un peu plus rares !...
Rares, mais impressionnants  !
Parce que quand même, pour être honnête, Mingalaba, ça veut aussi dire : des levers de soleils magnifiques sur l’eau au petit matin (quand il n’y a pas de brume… !), des surfs incroyables sous spi (à mettre la honte à tous les amateurs de voiles ciseaux – mais si, tu sais, le papi qui met sa grand voile à gauche et sa voile d’avant à droite !), de vrais moments de dépassement de soi, des dauphins qui viennent jouer avec le bateau en pleine nuit, des vagues phosphorescentes, etc etc…

Et voilà, Mingalaba, depuis mai 2010, c’est devenu un peu la nouvelle vie (la nouvelle vocation, même !) de Boris et Antoine.
Leur royaume en format 6,50 mètres !

Mingalaba, donc, en vrai, c’est un bateau, un fameux 1-mât bâti pour la course au large (la vraie course au large, hein ! genre traversée de l’Atlantique ! pas la croisière « Décathlon – Tribord » au dans le golfe du Morbihan !)  :
-          6,50 mètres de coque élancée, aux lignes fluides et racées (un vrai bolide, on vous dit !),
-          3 mètres de large pour de pures sensations de glisse (et pour galérer à le « garer » dans une place de port !),
-          12,60 mètres de haut pour te filer le vertige quand tu dois aller réparer la girouette en haut du mât
-          43 m² de voiles
-          1,60 mètres de tirant d’eau pour faire dire au plaisancier du dimanche, mains dans les poches et ciré jaune au coin de l’épaule, « ah ouais, c’est un faux petit bateau votre truc ! »

Pour les amateurs de précision, Mingalaba est un bateau de série de la jauge MINI 6.50.
(Note pour les débutants : pour faire pro, on dit « j’ai un mini » ou « j’ai un six cinquante »…mais attention, on ne dit pas « j’ai un 6 mètres 50» sinon, ça fait plouc qui a un bateau vraiment très très petit ! ;-))

Ces 6 .50 sont les plus petits voiliers des courses au large et se mesurent (uniquement entre eux la plupart du temps) lors de compétitions régulières (Trophée Marie-Agnès Péron en mai, mini Fastnet en juin, Transgascogne en juillet, etc…et LE Graal, tous les deux ans : la traversée de l’Atlantique en solitaire, la fameuse mini Transat).
Sur ces bateaux naviguent souvent des marins hyper expérimentés (ceux que le terrien moyen retrouve à la télé plus tard au départ de courses comme la Route du Rhum ou le Vendée Globe ont généralement fait leurs armes sur ce circuit 6,50)

Dernière précision technique, les 6.50 se divisent en deux catégories :
-          Les bateaux prototypes, construits à l’unité, souvent par le propriétaire lui-même. Ces bateaux doivent respecter la jauge définie (dimensions), mais peuvent utiliser des designs ou des matériaux innovants (certains matériaux ont toutefois été bannis, histoire de limiter le coût des voiliers). Ces bateaux sont souvent plus légers, extrêmement performants, hyper pointus…et bien plus chers que les bateaux de série.

-          Les bateaux de séries, construits en plus grand nombre par des chantiers qui les commercialisent

Comme les prototypes sont généralement plus légers, et avec un mât et une quille plus grands que les séries, les courses font l’objet de deux classements distincts : un pour les bateaux prototypes, et un pour les bateaux de série.

Mingalaba, lui, est un bateau de série : un POGO 2.
Bon attention, hein, le POGO 2 n’est certes pas un prototype, mais ça n’est pas de la rigolade.
Les POGO 2 sont construits en Bretagne par le chantier Structures (pour en savoir plus sur le voilier et le chantier, petit lien le site du constructeur), et trustent tous les podiums sur toutes les courses depuis leur lancement en 2003.

Mingalaba, c’est de l’expérience : il a déjà vu passer beaucoup d'eau sous sa quille !
Il a d'abord eu une première vie avec David Raison, qui a terminé …2ème de la mini-Transat en 2003!
Il a ensuite eu une deuxième vie avec Keith Willis, qui a participé à la mini-Transat en 2009 et a terminé à la 16eme place (10ème sur la seconde étape…quand même!)

Mingalaba, enfin, c’est une philosophie, un véritable art de vivre…radicalement spartiate !
On vous en dira plus bientôt !

dimanche 8 mai 2011

Here we go!

Salut à tous !

Bienvenue sur ce blog qui vous permettra de suivre la saison 2011 de Mingalaba, le POGO 2 N°440, sur le circuit MINI 6.50.