dimanche 31 juillet 2011

Transgascogne - 2ème étape : J2...La nuit fut longue!

Imaginez une nuit noire, sans vent... juste un petit clapotis : celui de la coque qui clapotouille tranquillement sur une eau toute calme...
Un speedo (l'équivalent du compteur des voitures) bloqué à 4-5 noeuds (8/9 km/h...et encore, en pointe!!)...

Bref, un bateau qui n'avance pas...

Et des concurrents tout autour, qu'on ne voit pas (ou qu'à peine...juste leurs petites lumières de mât à l'horizon)...
...mais sur lesquels on commence insidieusement à stresser : que font-ils en ce moment ? sont-ils plus vite ? mieux placés par rapport au vent ? ont-ils vu quelque chose qu'on ne voit pas ? touchent-t'ils du meilleur vent ?

On imagine nos marins yeux écarquillés dans la nuit pour essayer de comprendre ce foutu vent qui ne souffle pas, et cette foutue météo qui ne veut pas se donner à comprendre...inquiets que leurs concurrents réagissent plus vite ou aient plus de chance!...

Psychologiquement épuisant!
Dernier message de l'organisation, d'ailleurs, hier : "Vent faible et masses d'air instables, le scénario de la 2nde étape de la Transgascogne est un bon test psychologique tant pour les protos que pour les séries."

Un petit aperçu de la flotte à 7h30 ce matin :
Mingalaba s'accroche : ils sont près des 4 premiers de leur catégorie (les bateaux n°5,6, et 7 ont l'ai d'avoir choisi des stratégies radicalement différentes...)
Même vitesse, même cap, seulement 5nm derrière le bateau Visit Var : ils ne lâchent rien!!

Allez les garçons! On imagine votre fatigue et le découragement du petit matin...mais accrochez-vous!!

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